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Baïonnette, casque, couteau, barda pour l’assaut.

Publié le lundi 11 août 2008.


Baïonnette :

Marcher à la baïonnette ou marcher à la fourchette.

Bataille de la Marne :

Pour obliger des soldats bavarois ( ?) à charger à la baïonnette on a fait enlever le percuteur de leurs armes. Attaque des lignes françaises de nuit. Panique chez les Français. Percée catastrophique...

Dans une escouade ( ?) allemande il y avait une baïonnette-scie pour les travaux divers... et pour combattre aussi.

Les soldats allemands (souvent des nouvelles recrues) qui utilisaient des baïonnettes barbelées étaient massacrés par les Français lorsqu’ils étaient pris. Les Allemands ont retrouvé les cadavres de ces soldats, les yeux crevés, le nez coupé et la bouche remplie de sciure. D’après Erich-Maria REMARQUE dans "A l’ouest rien de nouveau".

Casques :

Casque à pointe en cuir bouilli… Casque d’apparat, ne protégeant pas.

Casquette française appelée képi … en drap rouge ( ?). Calottes d’acier appelées « cervelières », lourdes, incommodes, déséquilibraient le képi… Servaient à faire griller la viande.

Premier rapport sur la nécessité de porter des casques le 12 février 1915.

Arrivée des premiers casques : septembre 1915. (voir LABY : première livraison avant une offensive).

Les Français, contrairement à ce qu’on pense, ont reçu des casques en métal avant les Allemands.

Test du casque allemand : poser une grenade dégoupillée au sommet du casque. Sa forme protège de la dispersion des éclats. ( ???)

Modèle Adrian remplace la petite calotte métallique placée sous les calots pour se prémunir des éclats d’obus et des balles de fusants. Touchés par LABY le 22 septembre 1915 à la veille de la grande offensive du 25 septembre 1915.

Couteaux de tranchée.

Distribution de couteaux de boucher avant certaines attaques. 50 par compagnie… Pour « finir » les blessés…

Même scène décrite par BARTHAS en Artois. La plupart des soldats autour de lui se débarrassent de cet outil qui leur fait horreur.

Barda pour l’assaut.

Montée en ligne à Verdun, 30 paquets de cartouches et des vivres…

Attaque de Douaumont : les soldats portent un sac de 35 kg !!! "Ils ont double musette de vivres, des biscuits, du bœuf, du chocolat, double bidons de vin et d’eau, deux sacs de terre, des outils en plus de leurs armes". (« Mourir à Verdun », Pierre MIQUEL).

« Chaque homme reçut des vivres pour plusieurs jours, des récipients pour quatre litres de liquide, des grenades par douzaines et des cartouches par centaines, sans souci si le soldat pouvait porter pareille charge et surcharge. Il arriva que beaucoup pour s’alléger jetèrent des vivres et des munitions… » (BARTHAS, Champagne, 1917, p. 450).



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