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Attaque, balles retournées, pillage.

Publié le lundi 11 août 2008.


Veille de combat :

Lecture de l’ordre du jour lors d’une réunion de régiment, confession, écriture des lettres d’adieux remises à des personnes de confiance ou portées dans une enveloppe sur soi lors de l’assaut.

Attaque :

« Comme à la manœuvre : les hommes à 4m les uns des autres… »

Attaque d’une tranchée allemande le 22 février 1915.

Attaque d’une portion de tranchée ennemie par 3 sections à 200 m d’intervalle. La tranchée est défendue par un réseau de fils de fer barbelés disposés en étoiles et reliant entre eux des traverses de chemin de fer de 1m75 de haut sur une profondeur de 10m00. A 14h00, préparation d’artillerie. Les soldats devant prendre part à l’action sont prévenus à ce moment-là. Les gradés qui mèneront les hommes sont au courant depuis 10h00. A 14h30, une fusée lancée par le commandant de l’attaque, commande l’arrêt de la préparation d’artillerie. Les défenses sont intactes…

Chaque section est organisée de la façon suivante : un lieutenant en tête, puis 6 sapeurs avec boucliers portatifs et cisailles pour couper les barbelés ( trop gros !). Derrière, toute la section, puis, fermant la marche, 6 sapeurs portant pelles et pioches pour travailler à la défense de la tranchée ennemie une fois celle-ci prise. L’attaque échoue. Les trois lieutenants reçoivent chacun une balle dans la tête. Les hommes tombent les uns après les autres. Finalement, les survivants restent coincés dans les barbelés. Un homme de liaison les rejoint en rampant pour leur donner l’ordre de se replier. Le repli ne peut se faire qu’à la nuit. Toute la nuit est ensuite occupée à évacuer les blessés. Aucune plainte de la part des hommes…

Balles retournées.

Les balles retournées ont des trajectoires flottantes et provoquent des dégâts très difficile à guérir. « Les boches ont retourné leurs balles : on retrouve - et j’ai moi-même entre les mains - des bandes de mitrailleuses avec toutes les balles retournées. » (LABY, 1914).

Pillage : Les Allemands fusillent tout prisonnier en possession d’objets prélevés sur les cadavres allemands. (LABY, 1914).



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