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Dépôt de munitions, mines, gaz.

Publié le lundi 11 août 2008.


Mines :

Une mine laisse un entonnoir de 25m de large sur 10m de profondeur.

Fourneau de mine chargé avec 1800 kg de mélinite.

La 3ème bataille d’Ypres (31 juillet 1917) débuta par l’explosion simultanée de 19 mines. Explosion entendue en Angleterre.

Caves minées :

En se retirant les Allemands font sauter les caves s’ils en ont le temps. Parfois, ils les minent. La charge explose au moyen d’un minuteur réglé en « espérant » que la cave soit occupée à ce moment-là par les Français. (LABY).

Dans les caves minées, on voit des traces de fouilles dans les murs. Cela n’empêche pas certains soldats de s’y installer. (LABY).

Creusement d’une mine :

« A mon tour avec mon escouade j’allais à ces travaux de forçat. Notre travail consistait à transporter jusqu’à l’entrée des mines des lourdes charges de matériaux, planches, traverses, caisses de poudre, puis derrière les mineurs remplir des sacs avec les cailloux qu’ils arrachaient et les traîner jusqu’à un palier d’où un wagonnet tiré par un treuil les montait à l’orifice, d’autres la nuit répandaient ces sacs à l’entour. (…) Ces mines, avec leurs boyaux souterrains, étroits, humides, ténébreux (…) De jour et de nuit des équipes se succédant allaient en première ligne se mettre à la disposition du génie pour travailler aux mines (…) Il y avait des galeries où l’on ne pouvait passer que pliés en deux et en marchant sur les genoux. Ruisselants de sueur, épuisés, les hommes de distance en distance se passaient les sacs qui mettaient parfois vingt minutes pour parvenir du fond à l’orifice car certaines galeries avaient plusieurs centaines de mètres de longueur. » (BARTHAS, Chemin des Dames, avril-mai 1917, p. 353).

« On allait attaquer le château de Vermelles à l’entrée du village que les Allemands avaient transformé en forteresse et, suivant le résultat de cette opération une attaque générale pouvait être ordonnée. Depuis quelques jours nos sapeurs du génie creusaient une galerie pour faire sauter le château à la mine. C’est à midi précise que l’explosion devait se produire. Pour assister au spectacle où nous tremblions d’en être acteurs, nous nous précipitâmes aux fenêtres. Il y en a qui se hissèrent sur des murs ou qui montèrent sur les toits. A l’heure fixée nous vîmes le château disparaître dans un nuage de fumée et une sourde détonation se fit entendre. » (BARTHAS, Vermelles (62), décembre 1914, p.54).

« Le soir, on entend les boches qui creusent des galeries. La 18 ème compagnie croit qu’elle est minée. » (LABY, 12 déc. 1915).

Mélinite :

Dans un poste de secours installé à proximité d’un dépôt de munitions, les hommes ont leurs vêtements verdâtres (couleur de la mélinite). (LABY).

Explosion de dépôt de munitions.

(LABY). Un obus allemand de 77 tombe dans un stock d’obus armés ( ?). Le dépôt est situé à 900 m des témoins… Eclair aveuglant, puis 3 secondes après explosion et effet de souffle formidables. La colline abritant le dépôt est éventrée, 800 soldats auraient été ensevelis… Les allemands bombardent les ambulances se portant à leur secours.

(LABY). Explosion d’un dépôt allemand. Gros champignon noir s’élevant dans le ciel et y persistant longtemps.

Les gaz.

Alerte aux gaz :

Les soldats frappent dans la nuit sur les douilles (d’obus). « Réveillé en sursaut, j’ai une telle peur que mes muscles tremblent chacun pour son compte, à un point telle que, malgré ma volonté absolue je ne puis me lever . » (LABY).

« Réveil à 6h00 dans une nappe de gaz asphyxiants. J’ai tout juste le temps de mettre mon masque, mon étui en fer ne voulant pas s’ouvrir : je m’arrache les ongles dessus avec rage… » (LABY). Un soldat près de lui, crève sa boîte à la baïonnette ce qui lui permet de l’ouvrir à temps….

« C’est un nuage chloré, tout jaune. Cela dure 15 minutes. » (LABY, mai 1916, Verdun).

Expérience contre les gaz :

Les soldats défilent dans une salle gazée avec leur masque. (LABY).



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